Savez-vous que nos nuits sont composées de cycles ? Chaque cycle dure environ 1h30; à la fin de chaque cycle, nous avons un micro-réveil dont nous ne sommes pas conscients : on se retourne et on se rendort… sauf si les soucis nous réveillent complètement : il y alors insomnie !
Les cycles du sommeil
On parle aussi de train du sommeil (un train = un cycle). Chaque cycle se compose de :
- sommeil lent léger (on entend, on comprend, sans pouvoir agir)
- sommeil lent profond ( on n’entend plus rien)
- sommeil paradoxal (on rêve)
C’est en début de nuit que le sommeil est le plus profond et le plus récupérateur. Sur les cycles suivants, le sommeil est plus léger et le temps où l’on rêve s’allonge.
Une nuit complète représente l’enchaînement de 4, 5 ou 6 cycles de ce « train ».
Les micro-réveils surviennent en fin de cycle, au moment du passage d’une phase de sommeil paradoxal à une nouvelle phase de sommeil lent. Si ces micro-éveils durent moins de trois minutes, nous n’en gardons en fait aucun souvenir. Ces éveils sont plus longs et plus fréquents après les deux premiers cycles de sommeil, d’où une plus grande fréquence des réveils nocturnes, passé le premier tiers de la nuit.
Le sommeil lent profond diminue avec l’âge, au bénéfice d’un sommeil beaucoup plus léger. Ce qui explique que les personnes âgées ont parfois une « impression de mauvais sommeil ».
Les insomnies
On distingue plusieurs types d’insomnies :
- l’insomnie de début de nuit : on n’arrive pas à s’endormir ! souvent car le mental tourne à plein régime !
- l’insomnie de milieu de nuit : celle qui arrive au moment du micro-réveil après les 2 premiers cycles donc souvent vers 3-4h du matin !
- l’insomnie de fin de nuit : on se réveille trop tôt vers 5h-5h30 (physiologiquement on pourrait encore faire un cycle)
Quelques conseils :
- Le besoin de sommeil survient généralement chaque soir à la même heure, annoncé par une sensation de fatigue, de faible activité mentale, de froid. Si nous nous couchons au moment où ces signes apparaissent, l’endormissement est rapide. Sauf si nous sommes VRAIMENT stressés….
- Pour un réveil optimal, mettre le réveil au bout d’un nombre entier de cycles
- Ne pas faire de sieste trop longue l’après-midi sinon cela peut perturber le sommeil de la nuit suivante (voir l’article sur la sieste )
- Respecter le fait que nous soyons petit dormeur ou gros dormeur : chaque personne a des besoins différents en terme de sommeil et de durée de sommeil
- Et bien sûr les traditionnelles recommandations : repas léger le soir, pas d’alcool, pas d’écran avant de se coucher… voir les conseils pour bien dormir
Et respecter le dicton de nos grands-mères : ‘une heure avant minuit compte double’ !
Mon accompagnement en sophrologie
Parce que le stress est souvent responsable de nos mauvaises nuits, la sophrologie a toute sa place dans la gestion des trouble du sommeil.
Tout d’abord je RASSURE la personne sur sa capacité à bien (re)dormir même si cela fait longtemps qu’elle dort mal, ou que dans sa famille, sa mère, sa grand-mère, son arrière grand-mère dormaient mal !! Il n’y a pas de fatalité ! Puis je lui apprends à DÉSTRESSER par des exercices de respiration, de relaxation par le mouvement, de visualisation.
Là où loge le souci, le sommeil ne s’abat jamais – William Shakespeare / Roméo et Juliette
Ensuite je revisite avec chacun la notion de sommeil et ce que cela représente pour la personne ainsi que ses HABITUDES DE VIE.
Et l’hypnose ?
Elle pourra être utilisée en complément pour un travail sur les blocages inconscients.
Pourquoi suis-je bien placée pour vous accompagner ?
Parce que je suis arrivée à la sophrologie pour soigner des problèmes de sommeil. Pour en savoir plus : c’est ici 🙂